Etude Une seule Santé : Vallée d’Aspe : comment expliquer la prolifération des tiques ?
Publié par Marlène CAUSSANEL, le 30 novembre 2023 280
Ce projet s’insère dans la problématique « Une Seule Santé » et prend en compte les trois dimensions de la santé : animale, humaine et environnementale par la collaboration respectivement de trois partenaires UMR Epidémiologie des maladies Animales et zoonotiques (EPIA, INRAE -VetAgro Sup), Maison de Santé Puridisciplinaire de la Vallée d’Aspe (MSP), Centre Permanent d’Initiatives pour l’ Environnement Béarn (CPIE).
L’objectif est de mieux comprendre comment gérer le risque et les conséquences sanitaires en cas de piqûre par une tique infectée en tenant compte des changements climatiques et des pratiques et usages de la montagne. Le projet comporte 3 tâches (1) l’analyse et la modélisation de l’ abondance saisonnière des tiques et la prévalence des pathogènes dans les tiques en fonction de l’altitude, avec la création d’un nouvel observatoire des tiques sur 3 sites en montagne ; (2) l’étude ethno-anthropologique des pratiques et des usages de la montagne en lien avec le risque tique, menée par une analyse des données de la littérature, de documents officiels et des entretiens semi- directifs ; (3) la mise en place de stratégies visant à améliorer la surveillance et la prévention des piqûres de tiques chez les usagers de la montagne.
L’étude impliquera les citoyens dans les activités de chacune des tâches. Les citoyens volontaires pourront suivre des formations, intervenir dans l’animation du projet, et /ou devenir personne relais pour diffuser les connaissances, les résultats acquis durant le projet auprès d’autres citoyens. Les analyses d’anthropologie sociale et celles obtenues sur les recherches sur la saisonnalité des tiques, seront étudiées dans une analyse générale considérant le Risque Tiques. Les attendus de ces résultats concernent une meilleure connaissance des différentes dimensions concourant au « Risque complexe Tiques » et donc à mieux les prévenir, s’y adapter ou en limiter les effets. L’objectif final étant d’identifier des freins et des leviers mobilisables pour favoriser le
passage à des actions de prévention relatives au risque tiques.
La technique du draps pour la collecte de tique :
Une équipe de 10 bénévoles a été mobilisée, répartis sur 3 sites (400m, 800m et 1200m d'altitude) pour l’identification et la collecte de tiques en fonction des saisons, de l’altitude et des facteurs météorologiques. Ils ont été formés dans le cadre du programme CLIMATIK (collecte mensuelle de tiques sur 3 ans) par des agents de l’INRAE en avril 2023. Les tiques récoltées seront analysées au laboratoire pour les identifier. Sur les deux premières collectes, environ 150 tiques ont été ramassées sur un périmètre bien précis avec la technique du drap à 400m d’altitude et une 20 aine à 1200 m
Merci à nos bénévoles pour leur assiduité et leur implication dans ce projet! Un rendez-vous est donné en 2024 pour un stage de recherche dans la cadre du programme de science participative CITIQUE .
La partie Ethno-antrhopologie prend forme petit à petit, une formalisation avec un nouvel acteur de la recherche devrait émerger en 2024... à suivre donc!
https://www.inrae.fr/actualite...
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https://www.citique.fr/signale...
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