Imager en profondeur et en 3D - Voir l'invisible

Au travers de 3 conférences de 30 minutes, présentation des techniques permettant

d’imager, à l’aide de la lumière (microscopie confocale), des électrons (microscopie

électronique) et du son (échographie) les échantillons en 3D et en profondeur.

Les conférences seront suivies de l’observation ludique d’images 3D à l’aide de lunettes pour

anaglyphes.

Mardi 2 de 14h à 16h pour les élèves de 1ère S et Term S et à partir de 20h conférence tout public.

Images multidimensionnelles en microscopie optique confocale.

Anne Cantereau-Becq, ingénieure de recherche au CNRS, plateforme ImageUP,université de Poitiers. Les images de notre quotidien sont des images à deux dimensions, imprimables sur support en couleur et sans relief. En microscopie confocale, l’échantillon biologique peut être analysé dans son épaisseur (3D), à différentes longueurs d’onde, au cours du temps. Le contenu informatif de ces images scientifiques s’acquiert et s’analyse alors dans ses différentes dimensions ; la dynamique de codage et les stratégies de représentation prennent toute leur importance pour générer un rendu visuel « qui parle » à l’observateur.

Les approches 3D haute résolution de l’imagerie de la cellule et de se nano-composants.

Emile Béré, ingénieur d’étude, plateforme Image UP, université de Poitiers. La sonde électronique ou mécanique de surface, les ultra-coupes sériées ou automatisées, la tomographie électronique, la déconvolution multi-énergie, la cryomicroscopie : des techniques de pointe de laboratoires pour aider à comprendre les mécanismes physiologiques cellulaires, élaborer des thérapies ou diagnostiquer des pathologies.

L’échographie sur les petits animaux : une technique non-invasive

Nathalie Delpech, maître de conférences, laboratoire MOVE, université de Poitiers. À l’aide du son (variations de pression acoustique mais non perceptible par l’oreille humaine dans ce cas) imager les structures à l’intérieur du corps des petits animaux de façon dynamique : battements cardiaques, flux sanguins, épaisseurs des parois, et cela sans avoir besoin d’ouvrir l’animal.