Exposition

L'archéologie à grande vitesse : 50 sites fouillés entre Tours et Bordeaux

Retour sur 400 000 ans d'histoire, entre Tours et Bordeaux

A travers les fouilles archéologiques menées sur le tracé de la Ligne à Grande Vitesse, remontez le temps, de la Préhistoire jusqu'à nos jours, pour découvrir la vie quotidienne de nos ancêtres. 

Visites commentées

Les mercredi 19 et 26 juillet et les 2, 9 et 23 août à 15 h 30.

Sur plus de 300 kilomètres et  3500 hectares d’emprises, le tracé de la Ligne à Grande Vitesse « L’Océane » a constitué pour les archéologues une opportunité exceptionnelle pour enrichir les connaissances sur l’occupation de ces territoires depuis la préhistoire jusqu’à nos jours. Les opérations de fouilles se sont déroulées de 2009 à 2013, dans les régions Centre-Val de Loire et Nouvelle-Aquitaine, et six départements : Indre-et-Loire, Vienne, Deux-Sèvres, Charente, Charente-Maritime et Gironde.

En préambule, l’exposition s’ouvre sur une présentation des fouilles préventives qui permettent de travailler sur un site avant sa destruction, puis d’étudier et de dater les vestiges.Le visiteur remonte le temps, accompagné de bornes tactiles, de reconstitutions 3D et de films. Il peut retrouver les chasseurs de la Préhistoire ou les premiers agriculteurs, puis explorer des fermes gauloises, une villa gallo-romaine ou même visiter virtuellement un souterrain médiéval. Il découvre ainsi la vie quotidienne des populations à travers les témoins de l’artisanat du fer ou des modes d’élevage et d’agriculture.

Les fouilles ont aussi permis d’approfondir les connaissances sur les pratiques funéraires et cultuelles. Le plus bel exemple est le site du Vigneau à Pussigny (Indre-et-Loire) où, pour la première fois, a été découverte une succession de nécropoles du néolithique et de l’âge du Bronze.

La construction de la ligne a aussi permis de mieux connaître le patrimoine naturel, la faune et la flore, grâce aux études préparatoires (atlas et inventaires) et aux actions compensatoires : créations de mares, reboisements, transplantations d’espèces végétales protégées. Cet immense chantier a aussi permis la découverte de plusieurs sites fossilifères de plus de 100 millions d’années, comprenant fougères, insectes, ammonites, crocodiles, etc.

L’exposition a été initiée par LISEA, COSEA et SNCF RESEAU. Elle a été reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture et bénéficie à ce titre d’un soutien financier exceptionnel de l’État.

L’exposition s’inscrit dans la saison paysages bordeaux 2017, proposée du 25 juin au 25 octobre, autour de l’arrivée de la ligne à grande vitesse à Bordeaux.