La lumière dans l'architecture contemporaine
Depuis la nuit des temps, la lumière a reçu de multiples interprétations : tour à tour symbole de vérité, d’Esprit, de divinité, elle est également associée aux notions-clef de conscience et de vie.
La lumière semble en effet avoir fait l’objet d’une interprétation symbolique dès que les hommes se sont mis à croire dans un au-delà. Lors de nombreuses fêtes, la lumière est quasi universellement convoquée comme symbole multiple de richesse, de fécondité et de renaissance.
Ainsi, il apparaît cohérent que l’architecte vise à travailler et à magnifier la lumière à travers ses constructions. A titre d’exemple, les cathédrales et églises possèdent un chevet « orienté », c’est-à-dire à l’Est, tandis que le portail est édifié à l’Ouest, invitant les fidèles à se diriger vers la lumière.
En 1667, sous le règne de Louis XIV, les premiers systèmes d’éclairages publics sont installés, marquant ainsi l’arrivée de la lumière artificielle dans l’espace urbain. La découverte et l’usage de l’électricité et des sources artificielles donnera à l’architecture un nouveau visage, en offrant notamment la possibilité de souligner les détails les reliefs des façades, autant que les articulations de l’espace de la cité, et donc de modifier et de transformer l’espace réel.
Dans l’architecture contemporaine, le développement et le renouvellement permanent des techniques de construction incitent les architectes à créer de plus grandes ouvertures. A travers le style architectural dit « international », puis au cours des années 1990 avec le concept de la façade écran dite « peau de verre », la lumière devient spectacle, jouant, nous le verrons, de l’opacité et de la transparence des différents matériaux.
Intervenant : Jonathan Renier, architecte d’intérieur
Sur réservation : contact@toutartfaire.com / tel. 07.68.48.91.52
De 19:00 à 20:00