Le corps entre science et imaginaire, au confluent des savoirs orientaux et occidentaux
Il y a-t-il des points communs entre la vertu vitale décrite par notre médecine ancienne et la conception chinoise de l’énergie, le qi, vibration invisible qui pour la tradition chinoise est le fondement de toute vie individuelle ou cosmique ?
Le qi suit dans le corps des trajets très précis mais anatomiquement non repérables. Les découvertes récentes de notre bio-médecine sur les fascias peuvent-elles rendre compte, au moins en partie, de cette circulation entre des points parfois très éloignés les uns des autres ?
La médecine occidentale, elle, s’est engagée depuis le XIIIème siècle dans l’exploration visuelle et concrète du corps. Elle a fini par séparer le corps et l’esprit, l’individu et son environnement. Ce n’est pas le cas de la médecine traditionnelle chinoise où d’autres modes de connaissance (tactiles, symboliques) sont restés actifs. L’individu, considéré dans toutes ses dimensions est partie intégrante de l'univers. Est-ce si loin de certaines avancées de nos savoirs modernes ?
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