Du 16 au 20 août, le Musée des tumulus de Bougon propose une réflexion sur la transformation et les usages des produits de la chasse à la Préhistoire.

Bien conserver pour être en bonne santé. En s'appuyant sur les techniques préhistoriques de conservation des produits de la chasse à des fins d'alimentation et d'usage, une semaine d'ateliers et de démonstrations aura pour objectif de placer le visiteur dans une réflexion sur sa relation au vivant consommé.

L'alimentation est la raison première de la chasse. Une partie de l'animal va ainsi être consommée immédiatement ainsi que dans les jours qui suivent. Mais une autre partie sera réservée pour plus tard, a fortiori si le volume chassé excède les besoins du groupe. Dans ce cas la viande peut être séchée et/ou fumée. De même, la moelle peut être laissée quelque temps dans l'os pour une consommation au fil des semaines. Avec la cervelle et la graisse sous-cutanée, elle est une matière grasse essentielle pour le bon fonctionnement du métabolisme, et un apport de calories essentiel en période glaciaire.

Peaux de poissons ayant subi différents traitements.

La seconde raison qui vient à l'esprit est la conception de vêtements, chaussures et accessoires divers grâce à la peau de l'animal. Différentes matières et techniques peuvent être mises à profit pour tanner les peaux et leur apporter des souplesses ou couleurs variées.

Exemples d'utilisations de peaux.

Les nerfs, tendons et boyaux peuvent être déclinées en toutes sortes de cordes et ficelles. De même que certains poils gardés à cet effet.

Bolas en peau et tendon.

Les os, dents et bois de cervidés vont servir à fabriquer énormément d'objets usuels ou symboliques (pointes de sagaies, crochets de propulseurs, poinçons, parures, art mobilier...).

Divers objets en matière dure animale.

La graisse on consommée peut devenir source de lumière.

On va même jusqu'à utiliser les sabots pour fabriquer de la colle ou des grelots.