L’orbite de la Lune est elliptique, avec un point au plus près de la Terre (périgée) et un point au plus loin (apogée). Lorsque la Lune est au périgée (ce qui arrive tous les mois), elle est logiquement plus grande que lorsqu’elle est à l’apogée, mais seulement d’une dizaine de pourcents… Pas de quoi voir une Lune gigantesque dans le ciel.

Une très vielle tradition, qui doit remonter à l’époque où l’on mesurait le temps avec la lune, est de nommer les lunaisons d’un nom. Avec par exemple celle de juin : la lune de miel (correspondant aux premières récoltes de miel mais aussi à Junon (juin) déesse des mariages). En France, la première lune du printemps est appelée la Lune rousse. Cependant, ce nom n’a rien n’a voir avec la couleur mais au fait que les nuits au début du printemps sont souvent très fraîches et que les gelées brûlent (verbe roussir) les jeunes pousses. Cette Lune rousse, a été traduite (ou bien associée) à Pink Moon en anglais. Ce rose ne vient pas de la couleur de la lune mais plutôt de la couleur des fleurs de certains arbres fruitiers en floraison actuellement. La couleur orangée que prendra la Pleine Lune à son lever est due à la diffusion de la lumière dans l’atmosphère et elle est valable pour tous les levers (mais aussi pour les couchers) de la Lune lorsque le ciel est suffisamment sombre pour voir ce phénomène.

Donc rien de bien spécial ce 8 avril, mais cela ne doit pas vous empêcher d’observer le ciel, et je vous donne plutôt rendez-vous le 15 avril, où trois planètes (Mars, Jupiter et Saturne) ont rendez-vous avec la Lune… à bientôt,

photo Gregory H. Revera