Exposition

350 ans de relations franco-chinoises

À l'occasion du nouvel an chinois, la bibliothèque universitaire, accompagnée par les chercheurs David Waterman et Martine Raibaud du laboratoire Dynamiques, Interactions, Interculturalité Asiatiques (D2iA),  accueille 3 expositions balayant différents aspects des relations franco-chinoises.

C’est sous le règne de Louis XIV et sous l’impulsion des missionnaires jésuites que les relations entre la France et la Chine connurent un essor remarquable. À cette époque, la Mission française catholique s’implante à Pékin et s’impose comme une passerelle entre les 2 pays.

Au XIXe sièclela relation entre la France et la Chine se noircit avec l’expérience coloniale et les humiliants traités imposés à Pékin, auxquels la France se greffe. C’est le temps de l’ouverture commerciale, des concessions et des opérations punitives.

À travers 3 expositions, découvrez plusieurs aspects des relations que les français et les chinois entretiennent depuis plus de 3 siècles. Le vernissage aura lieu le mercredi 14 février à 17h à la bibliothèque universitaire avec des lectures en français et en chinois d’extraits du Livre des Merveilles de Marco Polo.
 

Les expositions
 

  • L’Amphitrite, le premier vaisseau français à accoster sur les côtes chinoises
    Après les Portugais, les Hollandais et les Anglais, la France entreprend, grâce à ce navire, le commerce direct avec La Chine. Au tournant du XVIIIe siècle, le vaisseau réalise ainsi 2 expéditions. Considéré par Paul Pelliot comme le point de départ des relations franco-chinoises, l’Amphitrite ouvre la voie a plusieurs 10aine de vaisseaux français tout le long du XVIIIe siècle.
  • Les voyageurs français en Chine
    Des mathématiciens de Louis XIV aux aventuriers du XXe siècle Liotard et Guibaud, plus de 350 années d’exploration de l’Empire du milieu sont comptabilisées. 
  • Les femmes chinoises dans le mouvement Travail-études, une aventure ambitieuse, collective et forte pour contribuer à la modernisation de la chine.
    Au début du XXe siècle, le mouvement Travail-études aida de jeunes chinoises à venir étudier en France. Ce mouvement, initié par le philanthrope et amoureux de la culture française Li Shizeng, permis de financer les études de jeunes chinoises en les embauchant dans les usines françaises.