Apports récents de la prospection géophysique à l'étude d’enceintes et de sites d’habitat néolithique du Centre-Ouest de la France
Guillaume BRUNIAUX, docteur en géophysique, ArchéoSolution et UMR 7266 LIENSs
Vivien Mathé, maître de conférences à l’université de La Rochelle, UMR 7266 LIENSs
Le recours aux méthodes de prospection géophysique a permis de développer largement l’étude de nombreux sites néolithiques au cours des 15 dernières années.
En quelques jours et sans creuser le sol, on obtient une image des principales structures d’un site. Celles-ci sont interprétées en fonction des caractéristiques des signaux enregistrés, tels que leur forme et leur intensité. On peut ainsi supposer la présence de fossés, de fosses, de trous de poteau ou bien encore de foyers.
Afin de vérifier ces hypothèses, les archéologues fouillent des zones précises déterminées à partir des plans fournis par la géophysique. La confrontation entre les données issues des sondages archéologiques et les cartes géophysiques permet alors d’extrapoler l’identification des structures fouillées à l’ensemble d’un site.
Au cours de cette communication, nous détaillerons plus particulièrement quelques résultats acquis ces dernières années dans le Poitou-Charentes.
Dans le cadre des rencontres Néodyssée organisées pendant la Fête de la Science.
Les rencontres Néodyssée bénéficient du soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine dans le cadre du Programme d'Animation d'Initiatives de culture scientifique.
© G. Bruniaux, V. Mathé
De 17:30 à 18:30