Humanité, biodiversité et environnement

Publié par Marine Hervé, le 24 juin 2019   420

Coordonnées : Musée national de Préhistoire 1 Rue du Musée, 24620 Les Eyzies mnp.eyzies@culture.gouv.fr

 

Porteuse du projet : Marie-Cécile RUAULT-MARMANDE, chargée de communication du Musée National de la Préhistoire

 

Les partenaires : Ministère de la Culture, Réunion des musées nationaux - Grand-Palais, Centre des monuments nationaux, Muséum national d'Histoire naturelle.

 

La structure : A la fois lieu de mémoire pour l’histoire de la Préhistoire, conservatoire d’objets, centre d’études et lieu de diffusion de connaissances en constante évolution, le Musée national de Préhistoire est, depuis sa création au début du XXème siècle, un lieu de référence pour les préhistoriens autant que pour les visiteurs. Situé à proximité des principaux sanctuaires de l’art pariétal inscrits au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO (grottes de Font-de-Gaume, Combarelles….), le musée abrite des collections exceptionnelles qui permettent de retracer plus de 400 millénaires de présence humaine.

Dès 1913, Denis Peyrony, infatigable chercheur à qui l’on doit la découverte de très nombreux sites, fait acheter par l’Etat les ruines du château des Eyzies afin de conserver, étudier et présenter sur place le patrimoine archéologique de la vallée de la Vézère. Cette région présente des intérêts majeurs, parmi lesquels la pérennité de son occupation tout au long de la Préhistoire comme zone refuge idéale pour les populations humaines et animales lors des épisodes glaciaires du quaternaire, des conditions de conservation remarquables et une haute qualité de la recherche scientifique. Par ailleurs, c’est là que l’Humanité fait apparaître sa capacité à l’expression symbolique, tant chez les Néandertaliens dans leurs premiers gestes funéraires (- 80 000) que chez l’Homo sapiens (homme moderne) avec l’apparition de l’art monumental sous ses différentes formes (- 35 000).

Inaugurée le 19 juillet 2004, l’extension conçue par l’architecte parisien Jean-Pierre Buffi a considérablement augmenté les capacités d’accueil de l’établissement et offre aujourd’hui aux publics les meilleures conditions de visite. Plus de 18 000 pièces sont en effet déployées sur une surface de près de 1 500 m² dans une muséographie entièrement nouvelle.

 

Le projet : Humanité et biodiversité sont intimement liées. L'Homme, comme tout être vivant, se situe “dans” la biodiversité (l'espèce Homo sapiens présentant elle-même une certaine diversité phénotypique et génétique) et en même temps, il considère la biodiversité comme objet d'étude allant jusqu'à lui attribuer une valeur économique ou sociale. L’éco-anthropologie est un domaine de recherche qui se place à l’intersection de l’étude des systèmes naturels (écosystèmes) et de celle de l’espèce humaine et des systèmes sociaux. Sous ce terme, l’étude des interactions entre l’homme et le milieu naturel s’organise selon deux axes complémentaires: - l’influence de l’environnement sur l’homme au niveau biologique et social, ou "écologie humaine", - les modes de connaissances et d’usage des écosystèmes par l’homme, ou "ethnobiologie". C'est ce lien étroit, et les enjeux qui en découlent, que nous avons exploré le temps d’une journée aux Eyzies-de-Tayac.

Ce parcours est une journée à destination des scolaires (1 classe de terminale S) et du grand public.