Lois bioéthiques et regards croisés

Publié par Marine Hervé, le 19 juin 2019   390

Coordonnés : Ecole de l’ADN Nouvelle-Aquitaine

1 Place de la Cathédrale

86 038 Poitiers cedex

 

Porteur du projet : Laurent Fillon, directeur

laurent.fillion@emf.ccsti.eu

 

Les partenaires : Association Tous chercheurs Poitiers, Espace Régional de réflexion éthique Nouvelle-Aquitaine, Espace Mendès France – Poitiers, La Nouvelle République

 

La structure : L’école de l’ADN Nouvelle-Aquitaine est un espace d’initiation, d’information et de débat sur le développement des sciences de la vie. Nous privilégions une approche par l’expérimentation en proposant des ateliers scientifiques et techniques ouverts à tous.

Ces ateliers scientifiques, très pratiques, sont accessibles à un large public, aussi bien citoyen que scolaire et professionnel. Ils se déroulent dans un laboratoire spécialement aménagé situé à l’Espace Mendès France de Poitiers, mais également en itinérance dans toute la région. L'occasion pour chacun de nos participants "d'enfiler sa blouse … et de se glisser à la paillasse !".

Au-delà de ces ateliers scientifiques et techniques, qui constituent le principal vecteur de médiation de l’école de l’ADN, notre association s’investit également dans des conférences, débats, journées d’étude …

 

Le projet : 2018 a été l’année de la révision des lois de bioéthique : des états généraux ont débuté au début de l’année pour s’achever au premier trimestre 2019 par un vote au parlement sur ces différentes lois … dont les champs thématiques ne cessent de s’élargir.

Conditions de naissance et de mort, progrès fulgurants de la science et nouvelles approches thérapeutiques dont les coûts atteignent des sommets, interventions techniques et médicales sur le vivant … De très nombreux avis étaient attendus et « ces questions fondamentales mobilisent religieux, chercheurs, penseurs, militants, mais intéressent potentiellement chaque citoyen ».

L’école de l’ADN Nouvelle-Aquitaine a tout d’abord proposé de donner la parole au plus jeunes en s’intéressant tout particulièrement aux regards croisés de lycéens issus d’établissements ruraux et urbains. Mais la richesse de ce débat démocratique résidant surtout dans la confrontation d’avis, l’école a souhaité travailler dans un second temps sur un échange intergénérationnel – lycéens et générations nées avant l’essor des biotechnologies - avant de partager ces réflexions à l’occasion de rencontres ouvertes à l’ensemble des citoyens.

 

Le futur du projet : Une poursuite des échanges avec les lycéens lors de la reprise des questions de bioéthique par le gouvernement.