Les maths c’est trop fastoche avec l’Imaginarium !

Publié par Association L'Imaginarium, le 1 août 2022   790

Ils étaient 22 à se précipiter à chaque séance pour faire des maths ! Oui vous avez bien lu, pendant les vacances d’été l’Imaginarium, association culturelle située à Donnezac a proposé à deux groupes de jeunes (10 enfants de 6-12 ans et 12 enfants de 12-16 ans) de s’initier à cette méthode étonnante qu’est le Soroban (alias le boulier Japonais) lors d’une formation de 6 heures.

Grâce à Mohamed Beya, de la Soroban Académie de Perpignan, les enfants ont revu complétement leur manière de calculer : additions, soustractions, complément à 5, à 10, on active et on désactive les billes unaires ou quinaires du boulier. C’est connu les enfants apprennent vite mais alors à ce point c’est carrément bluffant, rien qu’à la première séance, le vocabulaire et la technique étaient maitrisés et ils commençaient déjà à chercher à améliorer leur propre score lors des challenges de vitesse.

Pourtant rien n’était gagné d’avance comme Lana qui déteste les maths et qui se dit « nulle », Oscar et Adrien qui venaient à reculons car « faire des maths pendant les vacances ça nous plait pas trop là » ou Meriem qui affirme que le calcul mental rapide, elle n’y croit pas et qu’elle ne pourra jamais battre la calculatrice car c’est plus rapide d’appuyer sur des touches ! La maman de Roméo, 5 ans ½, quant à elle est époustouflée, il parvient à réaliser 192 calculs simples (additions et soustractions) en à peine 10 minutes dès la 3ème heure de formation, (2mn30 en moyenne pour les plus grands !)

À la 4ème heure, certains enfants passent à l'Anzan (qui consiste à supprimer le boulier physique et à simplement l’imaginer en mimant la gestuelle sur la table) et à l’heure suivante, ils montent encore d’un cran en mimant simplement en l’air ou dans leur tête les gestes nécessaires.

Le bonus ? À la fin du stage, ils ont affronté leurs parents à la calculatrice et bien devinez quoi ? Oui, oui ce sont bien les enfants qui ont gagné !

Le temps de saisie des chiffres sur la calculatrice est en moyenne 3 fois plus long qu’avec le Soroban !

Etonnant non ? Désormais, mission est donnée aux enfants de poursuivre leur initiation par une pratique régulière (5 à 10 minutes par jour suffisent). Grâce au Soroban offert qu’ils ramènent à la maison ils vont continuer à progresser en calcul mental rapide. Ils parlent de monter un club pour s’entrainer ensemble à Donnezac en attendant un stage de perfectionnement avec la Soroban Académie.

Quant à Pascaline, Magali, Jennifer et Séverine, bénévoles à l’association l’Imaginarium, totalement conquises par la méthode, elles envisagent de se former pour accompagner les jeunes dans leur progression et proposer des stages d’initiation à d’autres enfants pour les aider à se réconcilier avec les maths et croire à nouveau en leur capacité à apprendre et à mémoriser.