Signe de Ngala

Publié par Ajout-Med International, le 3 septembre 2023   620

Le fameux « signe de Ngala » est en réalité une manifestation non pathologique qui se produit lorsqu’une personne se sent mal à l’aise, anxieux ou stressé à l’idée d’uriner en présence d’autres personnes. Cette réaction psychologique peut engendrer une sensation d’inconfort qui complique la relaxation des muscles de la vessie et du sphincter, rendant ainsi l’évacuation de l’urine plus difficile.

Ce phénomène, ça arrive souvent quand tu as peur du regard ou du jugement des autres. Du coup, ça crée une tension et une inhibition psychologique qui viennent perturber le processus normal de faire pipi.

Mécanisme :

Quand quelqu'un se sent mal à l'aise, anxieux ou stressé à l'idée d’uriner devant les autres, ça déclenche une réaction psychologique. Et cette réaction, elle se caractérise par une inhibition psychologique qui se passe carrément dans le cerveau. Plus précisément, dans une partie appelée le cortex préfrontal. Cette partie contrôle les émotions et le comportement social, entre autres choses. Lorsqu’une personne se sens gêné, stressé ou anxieux au moment d’uriner en présence d’autres personnes, son cortex préfrontal envoie des signaux à son système nerveux autonome.

Le système nerveux autonome est responsable de contrôler les fonctions automatiques de son corps, comme la respiration, la digestion et bien sûr, la miction. Normalement, quand il ressent le besoin d’uriner, son système nerveux autonome se met en mode « miction ». Il détend les muscles de sa vessie pour permettre l’écoulement de l’urine.

Mais avec cette inhibition psychologique, c’est différent. Les signaux envoyés par son cortex préfrontal interfèrent avec le fonctionnement normal de son système nerveux autonome. Ça crée une sorte de « court-circuit » qui empêche la détente des muscles de sa vessie. Résultat, il se retrouve à avoir du mal à uriner normalement.

En gros, l’inhibition psychologique crée un déséquilibre dans la communication entre le cerveau et le système nerveux autonome. Cela perturbe le processus de relaxation des muscles de la vessie, ce qui rend l’expulsion de l’urine plus difficile. Et c’est ça qu’on appelle signe de Ngala.

Bien que le « signe Ngala » ne soit pas pathologique, il peut néanmoins entraîner des maladies. En effet, le fait de retenir constamment l’envie d’uriner peut causer des problèmes de santé, tels que la distension de la vessie, les infections urinaires, les dommages aux reins, ainsi qu’un impact sur la santé mentale.

Pour aider quelqu’un qui fait face à ce problème, il est important de comprendre que c’est une réaction courante et qu’il n’y a pas lieu de se sentir honteux ou embarrassé. Voici quelques conseils qui peuvent être utiles :

1. Trouver un environnement plus détendu : Encourage la personne à chercher un endroit calme et privé pour uriner, où elle se sentira plus à l’aise et moins stressée.

2. Techniques de relaxation : Apprendre à la personne des techniques de relaxation comme la respiration profonde ou la méditation peut l’aider à détendre les muscles de la vessie et à réduire l’anxiété.

3. Exposition graduelle : Encourage la personne à s’exposer progressivement à des situations où elle doit uriner en présence de quelques personnes de confiance. Cela peut l’aider à s’habituer progressivement et à surmonter l’inhibition sociale.

4. Parler à un professionnel de la santé : Si le problème persiste et affecte considérablement la qualité de vie de la personne, il peut être utile de consulter un professionnel de la santé, comme un psychologue ou un urologue, qui pourra offrir un soutien adapté.