Les émotions et les écrans
Publié par Marianne Peyri, le 4 juin 2024 220
Aujourd’hui, on nous a demandé « En quoi les écrans bloquent-ils notre compréhension des émotions ? ». Eh bien, nous avons cherché et trouvé des réponses.
Les émotions se montrent sur le visage et sur le corps, mais sais-tu d’où elles viennent ? Du cerveau, bien sûr ! Elles naissent toutes dans une zone du cerveau, le thalamus, puis elles vont dans différentes aires cérébrales qui sécrètent différentes hormones en fonction de l’émotion, lesquelles vont influencer différentes parties du corps, notamment le visage. Par exemple, pour la joie, les aires cérébrales libèrent de la dopamine, l’hormone du bonheur, et ordonne au visage de sourire.
Certaines émotions sont particulières, partagées, universelles.
Ces émotions sont partagées par tous les êtres humains, quels que soit leur culture ou leur éducation. Il s’agit de la joie, la peur, la colère, le dégoût, la tristesse et la surprise. Chacune d’entre elles possède des signes et une expression faciale propre et universelle reconnaissable par n’importe quel humain.
Les émotions à travers les écrans
Seulement, avec l’avancée des technologies, on voit de moins en moins le visage de celui à qui on parle, ce qui n’est pas très pratique pour deviner son émotion.
Les SMS sont monnaie courante pour communiquer, aujourd’hui. Les appels sont beaucoup moins utilisés. Mais dans un message, on ne voit pas le visage de l’autre, donc, va savoir quel est son émotion ! On est obligés de deviner, mais si on devine mal, par exemple, pour un entretien d’embauche, aïe aïe aïe !
Mais maintenant, la question est « comment limiter ces effets ? »
Il y a pas mal de solutions à ce problème. Pour commencer, les émoji peuvent nous permettre de rendre nos messages plus vivants, les appels téléphoniques peuvent aussi y remédier. Mais le mieux, c’est encore de faire un appel en présentiel, pour avoir l’image, le son et le message.
J’espère qu’on a répondu à votre question, et que vous vous êtes bien amusés ;)
Article réalisé par Célia et Hanane, élèves en 3e au collège François Mitterrand de Pessac.
La réalisation de cet article s’inscrit dans le dispositif « Sciences en collège », mené par Cap Sciences en partenariat avec le Conseil départemental de Gironde. Il vise, avec l’aide de la journaliste Marianne Peyri, à accompagner les collégiens dans l'écriture d’articles et la réalisation de photos ou vidéos rendant compte de projets artistiques, culturels ou scientifiques initiés par les collèges de Gironde.