Énergies : il est temps de changer d’ère !

Publié par Marianne Peyri, le 16 juin 2020   950

Dans le monde, aujourd’hui, les énergies fossiles s’épuisent. Même les grandes industries, comme le géant français de l’électricité ENGIE, se manifestent. Selon Isabelle Kocher (directrice générale d’ENGIE) « le XXIème siècle signera la fin du cycle des énergies fossiles ». Pour elle désormais personne ne peut dire : « Ce n’est pas mon problème. » Nous sommes tous concernés !

 Des énergies fossiles surconsommées

Les énergies fossiles sont des matières premières que l’on trouve sous la terre et qui sont issues de la décomposition de matière organique. Le charbon, le pétrole, le gaz et l’uranium sont ainsi des sources d’énergie non renouvelables: leurs réserves sont donc limitées. Mais ce sont les sources les plus utilisées, car elles produisent beaucoup d’énergie. Le pétrole, par exemple, est transformé en carburant et plastique. Le gaz est utilisé comme carburant, le charbon fait fonctionner de nombreuses centrales électriques. L’uranium est un métal qui sert de combustible pour les centrales nucléaires. 

Des chiffres en témoignent

Le pétrole est largement utilisé dans la fabrication de l’essence (47 %) et du fioul (20 %). En 2014 aux États-Unis, on a consommé 936 milliards de tonnes de pétrole, en Chine 319 milliards de tonnes. L’utilisation d’énergies fossiles dans le monde s’accroît et les ressources s’épuisent. Pratiquement la moitié de la consommation énergétique est constituée par les énergies non renouvelables (41 %), un tiers quasiment est utilisé par le pétrole (30 %). Le chauffage consomme 45 % du gaz et du fioul, le transport près de 70 % du pétrole. Le secteur routier représente 95 % de cette consommation. Le nucléaire représente 77% de TW/R.

La consommation d’énergies au niveau mondial a triplé depuis 1950 en sachant que 80 % proviennent de combustibles fossiles. Les producteurs principaux sont des pays émergents. L’augmentation est due à une hausse du niveau de vie et de l’espérance de vie notamment… Les nouvelles technologies consomment énormément d’énergies. Les plus grosses mines d’uranium se trouvent au Kazakhstan, au Canada et en Australie. Le Kazakhstan produit 39 % de la production mondiale. Le premier producteur de gaz naturel est la Russie. Le Moyen-Orient possède une partie des ressources mondiales de pétrole. Le premier producteur de charbon, c’est la Chine.  Aux Etats-Unis plus de la moitié de l’électricité est produite grâce au charbon.

 Le pétrole, le charbon et le gaz, lesquels constituent plus des 2 tiers d’énergie dans le monde, émettent environ 1500 g de CO2 /Kwh. Au rythme actuel le charbon sera épuisé dans  119 ans, le pétrole et le gaz dans une cinquantaine d’années.  

Un changement de perspective s’impose

Il faudrait favoriser l’utilisation d’énergies renouvelables qui possèdent des réserves illimitées et produisent peu ou pas de déchets. Cette révolution doit se faire d’abord dans les mentalités, avant d’être technologique. Les consommateurs pourront aussi produire leur électricité, comme en Californie, avec les maisons qui sont équipées de panneaux solaires. Le Danemark est un bon exemple car sa capitale, Copenhague, limite l’utilisation d’énergies fossiles en promouvant l’utilisation du vélo et des transports électriques, en créant des centrales électriques qui utilisent les énergies renouvelables, en limitant l’usage des automobiles… La capitale danoise s’est donnée un nouveau défi pour 2025 : être la première ville du monde qui n’émette pas de CO2 dans l’atmosphère.               

Illan, Paul, Jilian, Lucas de 5e4 du collège de Carbon-Blanc

La réalisation de cet article, élaboré par les élèves à partir de divers documents et publications de presse, a été initiée et chapeautée par Fanny Billé et Céline Le Basque, professeur de Lettres et professeur documentaliste du collège de Carbon-Blanc, dans le cadre d’un projet, menée en 2019-2020 au sein du collège sur le thème de « Environnement et engagement citoyen par le biais du dessin et de l'article de presse ».  

Cette réalisation s’inscrit également dans le dispositif « Sciences en collège », mené par Cap Sciences en partenariat avec le Conseil départemental de Gironde. Il vise, avec l’aide de la journaliste Marianne Peyri, à accompagner les collégiens dans l'écriture d’articles et la réalisation de photos ou vidéos rendant compte de projets artistiques, culturels ou scientifiques initiés par les collèges de Gironde.