Respirer nuit à la santé

Publié par Marianne Peyri, le 16 juin 2020   1.4k

Aujourd’hui, respirer peut nous mettre en danger. Le constat est préoccupant. En effet, l’air est devenu de plus en plus pollué. A qui la faute ? Les Hommes ! Ils sont responsables de cette dégradation. Or nous sommes les premiers à souffrir de la mauvaise qualité de l’air. C’est pourquoi, selon Chantal Jouanno, vice-présidente de la région Ile-de-France en 2016, « la qualité de l’air peut être en effet considérée comme une urgence ou du moins une priorité première dans le domaine de l’environnement », notamment à cause de ses conséquences sanitaires qui pèsent sur la France comme au niveau mondial.

 Des causes multiples

Le climat de la Terre se dérègle à cause de la pollution due à l’activité humaine. Les gaz à effet de serre s’accumulent dans l’atmosphère. Or cette couverture empêche la chaleur du soleil de s’échapper dans l’espace. Les émissions de CO2 proviennent des centrales électriques. Ces centrales brûlent des produits pour fournir de l’électricité et cela rejette de la fumée toxique.

Le reste de la pollution est produite par des grosses usines. L’agriculture est aussi championne en matière de rejet de ces gaz : élevages d’animaux, cultures de céréales et autres. Les deux plus grands pays pollueurs sont les États-Unis et la Chine. Depuis 1997, environ 180 pays se sont engagés à réduire les gaz à effet de serre, avec pour objectif de limiter à 2° C l’augmentation de la température sur la Terre. 

 Des conséquences graves

Plus de 110.000 km² de forêts disparaissent chaque année dans le monde. C’est l’équivalent d’1/5e de la surface de la France. Cette déforestation provoque la disparition de nombreuses espèces. Les forêts les plus menacées se trouvent dans les régions chaudes de la planète : en Amérique centrale, Afrique centrale, Asie du sud-est.

La qualité de l’air est inquiétante parce que l’air est toxique, contenant entre autres trois polluants spécifiques : les particules, le dioxyde d’azote et l’ozone. La mauvaise qualité de l’air tue beaucoup de vies : en Allemagne les particules fines seraient responsables de 560.000 morts prématurées !

Des pistes existent

La maire de Paris, Anne Hidalgo, a lancé en 2017 le dispositif Pollutrack. Installé sur le toit des voitures d’Enedis, il permet d’évaluer la pollution atmosphérique notamment des particules fines. Elle ajoute : « On a besoin de ça pour lutter contre la pollution de l’air. » Depuis 1979, Airparif - association indépendante de mesure de la qualité de l’air- recueille des données via 70 stations certifiées. Désormais les créateurs de ce dispositif, la société française Planetwatch24, comptent fournir une cartographie des rues en temps réel. 

 Diana, Alicia, Nourddine, Sana de 5e4 au Collège de Carbon-Blanc

 La réalisation de cet article, élaboré par les élèves à partir de divers documents et publications de presse, a été initiée et chapeautée par Fanny Billé et Céline Le Basque, professeur de Lettres et professeur documentaliste du collège de Carbon-Blanc, dans le cadre d’un projet, menée en 2019-2020 au sein du collège sur le thème de « Environnement et engagement citoyen par le biais du dessin et de l'article de presse ».  

Cette réalisation s’inscrit également dans le dispositif « Sciences en collège », mené par Cap Sciences en partenariat avec le Conseil départemental de Gironde. Il vise, avec l’aide de la journaliste Marianne Peyri, à accompagner les collégiens dans l'écriture d’articles et la réalisation de photos ou vidéos rendant compte de projets artistiques, culturels ou scientifiques initiés par les collèges de Gironde.