Visite d’un catamaran qui va faire le tour du monde

Publié par Marianne Peyri, le 22 juin 2023   620

Aujourd'hui nous visitons le catamaran Zigzag appartenant à Ludivine Kerloc’h et Guillaume Chadel, qui partiront bientôt pour un tour du monde. Découvrez avec nous dans quelles circonstances ils vont vivre pendant ces prochains mois.

Dessous d’une coque de catamaran. Sous la coque du catamaran, le tirant d’eau est d’1,45m. La largeur de ce catamaran est de 46 pieds soit 7,50m et la longueur est de 14m. On distingue aussi les deux moteurs : un à tribord et un autre à bâbord. Ces moteurs disposent chacun de 60 chevaux pour manœuvrer dans les ports, mais les propriétaires essaient au maximum de naviguer à la voile. Pour passer le canal de Panama, il est obligatoire d’avoir un moteur. On le passe à la queue leu leu, tiré à travers des écluses.
Coffres situés sous le bateau contenant deux canots de survie et une annexe, qui sert aussi pour rejoindre un port ou une plage s'il amarre loin. Les propriétaires préparent aussi un sac de survie, des sachets de nourriture, une balise de détresse et beaucoup d’eau, de quoi aussi désaliniser l’eau, c’est le plus important. Les portes pour y accéder peuvent s’ouvrir de l’intérieur ou à l’extérieur si par exemple le catamaran s’est complètement retourné. Dans le bateau, il y a environ 600 litres d’eau dans les réservoirs.
Un hublot de secours.
Une ancre.
Un trampoline est un filet placé à l’avant du bateau en guise de sol.
Il y a aussi deux postes de pilotage avec volants, manettes pour faire tourner le bateau, des écrans (pour voir notamment comment est le vent).
"Sur le catamaran nous avons aussi 4 cabines et 2 salles de bain, un salon avec un canapé qui se transforme en lit où l'un de nous dort la nuit pendant que l’autre barre. On peut accueillir 24 personnes au maximum sur le bateau », nous indique Ludivine Kerloc’h, propriétaire du catamaran Nautique Zigzag.
Une chambre du catamaran.
Il y a un téléphone satellite, une radio pour communiquer, la VHF.
Les winchs servent à rouler les driss ou bouts automatiques en économisant des forces et à monter ou baisser les différentes voiles. Il y a aussi des winchs manuels avec loquets pour bloquer les driss.
Ce panneau électrique produit 1600 watts d'électricité et 900 watts sont issus de panneaux solaires. Le pilotage automatique demande beaucoup d’électricité.
Le mât du bateau.
L’avant du bateau devant le port du canal.

Cet article et ces photos ont été réalisés par Maria Rachidi, Pauline Maury, Maëline Dubourvieux et Eva Goxerces, élèves de 5e du collège Chante Cigale de Gujan-Mestras.

La réalisation de cet article s’inscrit dans le dispositif « Sciences en collège », mené par Cap Sciences en partenariat avec le Conseil départemental de Gironde. Il vise, avec l’aide de la journaliste Marianne Peyri, à accompagner les collégiens dans l'écriture d’articles et la réalisation de photos ou vidéos rendant compte de projets artistiques, culturels ou scientifiques initiés par les collèges de Gironde.